Commanditaire : Maison des usagers, hôpital Saint-Anne.
Date : Avril 2022.
Prestations réalisées : Un atelier collage improvisé.
Mots-clés cahier des charges : Transmission, maladie, itération, collectif, collage.
La demande initiale : Un rendez-vous créatif pour réfléchir à la maison des usagers de demain.
Ce que j’ai fait : Proposer un atelier collage improvisé.
La touche co-main : Le premier atelier collectif, où je me suis rendue compte du bienfondé de créer (aussi) en groupe !
J’ai eu l’immense chance d’être conviée par le @labah.ghu.paris au workshop qu’ils ont co-organisé autour de la Maison des Usagers de demain. La Maison des Usagers est une structure incorporée au sein de l’hôpital Saint-Anne, qui héberge des associations assurant des permanences, à destination des patients et des proches atteints de pathologies psychiatriques. Pendant ces deux journées d’étude, nous étions invités à échafauder entre patients, pair-aidants, designers spécialisés dans la santé, soignants… ce qui pourrait être la Maison des Usagers du futur.
@Alixchoppin, Anne, Anne-Lise, Annette, Bérénice, Karèle, Sahbi et moi-même avons imaginé notre Ckasa Alba, une maison des usagers qui, a l’image de l’escargot (notre mascotte) aurait à la fois une maison bien ancrée sur le site de l’hôpital Saint-Anne, et différentes antennes, relayées par des référents, sur l’ensemble des sites du @ghu_paris , afin qu’un maximum d’usagers puisse bénéficier des ressources à disposition dans la maison mère et ses satellites. En complément des permanences d’associations, seraient ainsi proposés des accueils café et des ateliers, dans la perspective d’accompagner les patients dans l’après, en leur permettant de déployer de nouvelles compétences ou en les accompagnant simplement dans des tâches de la vie quotidienne.
J’ai impulsé l’idée de formaliser notre proposition par le biais d’un collage (et l’équipe m’a fait confiance pour aller au bout de cette initiative !), et j’ai une fois de plus été ravie de constater que ce médium a vraiment un potentiel d’appropriation et de créativité extraordinaire pour tout un chacun, qu’il soit familier ou non de l’image. Toute l’équipe a mis la main à la pâte, notre table s’est tout à coup peuplée de confettis de papiers et les associations d’idées visuelles allaient bon train !
Cela me conforte dans l’idée que la création et la créativité, peu importe le média utilisé (l’art, la cuisine, le jardinage, le tricot…) est un formidable moyen de guérison, de réappropriation de son histoire, de son « voyage avec la maladie », comme dirait Sahbi, et ce peu importe la pathologie.